dimanche 28 novembre 2010

CLEMENS BEHR "Circles, squares and a tree"




Lieux-communs présente jusqu'au 25 janvier 2011 "Circles, squares and a tree" de Clemens Behr. Cet artiste allemand plutôt anti conformiste vivant à Berlin, construit ses œuvres surprenantes au départ d’éléments recyclés comme des boites en cartons, des planches …
Ses installations, habitées par l’idée d’occuper l’espace en luttant naïvement contre la perspective, sont toujours constituées de matériaux pauvres « au charme esthétique particulier » : « Un joyeux bordel coloré, explosif même ».
Parmi ses références, Clemens Behr cite le mouvement Dada, Marcel Duchamp,  Kurt Schwitters…
Des filiations existent avec le constructivisme , le suprématisme ou  l’œuvre de Kandinsky revisitée en 3D.
Clemens Behr  préconise une spontanéité à toute épreuve, reconnaissant se passer de croquis pour mieux suivre l’image qu’il a en tête. Cette démarche caractérise d’ailleurs son cheminement artistique.
Il  est un spécialiste des interventions  dans le quotidien des villes. Surgis de son imaginaire influencé par l’origami  et l’obsession d’aménager des lieux plus ou moins insolites, ses modules faits de carton et papier envahissent les espaces urbains , métros, parkings  pour en faire des champs d’expérimentation visuelle inédits.
Au détour d’une rue , il construit son monde avec une grande sensibilité à la manière d’un enfant qui jouerait avec des montagnes de Lego.
Après Londres ,Barcelone et Milan, Clemens Behr vient d’exposer à Essen dans le cadre de Ruhr 2010, capitale européenne de la culture . «Circles, squares and a tree »  est sa première exposition en Belgique. Pendant cinq jours, il la construira in situ dans la vitrine de la gare.
Après Namur, il exposera à Rio.

A propos de l’artiste : Né en 1985 à Koblenz, en Allemagne. Diplômé en 2005 de l’Ecole Supérieure Max von Laue Gymnasium (Koblenz, Allemagne) et en 2009 de l’Ecole Supérieure Graphic Design (Dortmund,Allemagne).


German artist Clemens Behr uses the simplest materials to create complex ephemeral architectures, which fill gallery spaces with origami-like structures. Working with recycled materials and basic geometric forms, Behr dreams up installations that result in subtle confusions between 2D painting and 3D objects. Not content with the confines of gallery spaces, Behr has taken his work into the public sphere, building peculiar appendages in metro cars and erecting detailed miniature cities on street corners. At their best, his installations are feats of optical trickery, disorienting architectures reminiscent of German expressionist film sets. At their worst, they look like a creative kid ran amok with a bunch of moving boxes and a vat of paint. Behr belongs to a crop of artists, who take inspiration from childlike forms of expression, a naive, innocent aesthetic befitting a generation of Peter Pans...