samedi 12 janvier 2013

Nazaré Mardaga "Olive Core"

Du 19 janvier au 5 mars 2013, Lieux-Communs présente l’exposition « Olive Core » de Nazaré Mardaga.
Nazaré Mardaga est bruxelloise et diplômée en sculpture de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles (2008).
Elle a poursuivi sa formation à l’Académie des Beaux-arts d’Athènes (2009) et vit, actuellement, en Grèce.
Son approche artistique tourne autour d’une mythologie personnelle qu’elle s’est créée au fil des ans où la nature et le merveilleux prennent racine à travers nombre de mediums différents. Son contact avec la matière est prédominant, l’aspect brut et original d’une matière stimule son imagination offrant un socle à ses aspirations.
Ces dernières années, Nazaré Mardaga voyage beaucoup et n’opte plus systématiquement pour la permanence car il est essentiel pour elle de travailler le plus possible en symbiose avec la nature, qui occupe une place centrale dans ses travaux.
« Mes voyages sont le canal par lequel je puise mes nourritures et d'où émergent mes expressions. » Nazaré Mardaga
Sa pratique explore le Land Art : une voie artistique où les artistes travaillent au cœur de la nature et avec les matériaux qui en sont issus (terre, pierres, bois …).
L’expérience du Land Art offre à Nazaré Mardaga un laboratoire où s'élaborent sans cesse de nouvelles pratiques, amplifiées par un nouveau mode de réception des œuvres.
 « Le contexte est plus fort que le concept, ou plutôt le contexte crée le concept pour mieux encore s'intégrer l'un à l'autre. »
De ses installations en nature, il ne reste que des photos, seules traces et vecteurs de ses créations éphémères.  
L’exposition OLIVE CORE offre des regards sur une installation de Land Art réalisée sur l’île grecque d’Eubée en Mer Egée :

Les oliviers, le bois.  Le sol qui les nourrit, la terre.
La pluie qui les abreuve, l’eau.  Le soleil qui les fleurit, le feu.
Travail de cueilleur, œuvre de la récolte.
Nous les avons ramassées une à une ces olives.
Pour leur couleur, leur forme, leur grosseur.
Déposées une à une, semées sans penser à la moisson.
Juste pour le processus et ce, malgré le cadre flou dans lequel les insérer.
Les forces sous-jacentes n’ont pas tardé  à apparaître  et nous guider, les guider.
Elles trouvèrent, comme par hasard, leur  très juste place dans leur flux.
Chacune isolée, unique, mais jamais  seule,
portée par cette structure invisible  à laquelle elle donnait vie et
sens, ensemble.
Non pas une création mais plutôt une inférence, fortuite ?

Lieux-Communs
Vitrine artistique
Place de la station, 1
5000 Namur
Exposition du 19 janvier au 5 mars 2013

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